***Les mots ou phrases soulignés offrent des compléments d’information.
Nous entrons dans une évolution du JEU, faire voler la balle de golf invite l’intégration de tout notre corps lié à notre esprit. Nous entrons en situation de jeu moins mécanique que le putting.
L’évolution de la trajectoire roulante a commencé notre évolution vers son mouvement du corps complet, mais la balle volante demande plus d’imagination.
Dans le coup à jouer, nous pouvons inventer un coup qui nous permet d’éviter un obstacle. Le plaisir de le réaliser nous fait remarquer l’efficacité de cette pratique nouvelle du jeu à créer.
Il me semble nécessaire d’insister pour conserver la maîtrise de la trajectoire roulante au même titre que la trajectoire volante.
Certains cas de petit jeu se découvrent. Juste un peu de distance, la dureté des greens selon le dessein du dessin de l’architecte et la saison, nous aurons à les assembler.
En compétition amateur, mais surtout professionnelle, l’organisation s’est ouvert des possibilités de complication du jeu dont surtout celle du petit jeu est encore plus forte.
La trajectoire volante
La découverte de ce coup ouvre plus sensiblement une impression de swing future.
La prise de club est similaire à la trajectoire roulante… Un exemple global est donné par Raphaël Jacquelin et Patrice Amadieu.
Chacun dans leur domaine, ils offrent des valeurs à l’apprenti (ou même l’expert) et initient chaque joueur à prendre ses responsabilités pour affiner ses mouvements dans toutes les situations de jeu.
La trajectoire volante est le mouvement esprit-corps qui saute et dépasse l’obstacle entre la position de la balle et le drapeau.
Pour faire monter la balle, le club à maîtriser est un wedge plus ouvert que le Fer 7 ou 9 pour réussir son geste avec facilité, régularité et équilibre.
Le mouvement du club est comme le putting et la trajectoire roulante : montée du club sans effort, lente et descente en accélération selon la distance.
Imaginer sa trajectoire volante :
Pour apprendre le mouvement et même lorsqu’on le maîtrisera, pas besoin d’avoir un obstacle entre la balle d’essai et la cible décidée. Le wedge qui glisse sur le sol fait naturellement monter la balle pour franchir un obstacle.
La position de la balle et celle du drapeau permettent d’imaginer la trajectoire. Nous pouvons visualiser comment la balle monte, tombe à un endroit du green et roule jusqu’au drapeau. La trajectoire complète peut avoir plusieurs images : 1/3 de montée et 2/3 de roulement par exemple ou 50% de chaque…
Ce choix permet d’élargir ses possibilités et demande de découvrir ses mouvements.
Imaginer sa trajectoire avec une impression de mouvement calme et sans effort, le respect de direction et de précision acquis au putting.
Cet apprentissage personnel technique, imaginaire, est sensiblement complété par l’observation des gestes à accomplir d’un joueur professionnel ou son éducateur privé, sur la situation de jeu.
Choix du club dans le temps :
Le wedge de l’apprentissage initial pourra évoluer dans le temps avec plusieurs outils de 52°,56°, 60°, par exemple. Cela permettra d’avoir des trajectoires plus hautes et moins de longueur de la distance de roulement. Une possibilité de mieux contrôler et maîtriser sa précision vers la cible de pose de balle et/ou le drapeau.
Posture du corps :
Le chipping avec un choix de trajectoire volante vient de ses expériences de débutant et de son plaisir d’apprentissage. Cette situation de jeu nous permet d’être agressif face au parcours ou de défendre son erreur de notre coup précédent.
Mentalement le joueur a intérêt à acquérir du calme et une solidité du bas du corps pour être sensible du haut du corps. Maîtriser son stress de peur ou frustration afin d’utiliser l’attention (un peu de tension) pour être précis sur son mouvement.
La position de la ligne de direction décidée des pieds et des épaules est à choisir parallèle à la direction de trajectoire imaginée. Nous pouvons nous guider par la ligne avec deux baguettes d’alignement de couleur.
La possibilité de tester sa position avec une légère ouverture de sa ligne des pieds peut donner un ressenti plus agréable sur cette situation.
Prise du club :
La prise du club est celle que l’on décide parmi les 3 présentées :
– Interlocking
– Overlaping
– Baseball
J’insiste sur le fait que je trouve la prise « interlocking » la plus efficace pour toutes les situations de jeu à apprendre pour jouer au mieux.
La prise du club est attentive, ferme sur le grip. Pour favoriser le geste, l’épaule avant est un peu plus basse que son épaule arrière.
Le mouvement du haut du corps se fait autour de la colonne vertébrale et le plan des bras suivra cet engagement. La balle est légèrement vers son pied arrière, le plan de montée de frappe est sensible en fermeté.
Le club glissera sur le sol en accélération contrôlée par son cerveau qui conduira les muscles comme mémorisé dans sa visualisation de sa conception du coup.
Lors de son mouvement de montée, si le club dépasse son parallélisme au sol, les poignets vont monter le club vers l’angle droit
Notion de jeu, entrée en soi :
Autant le putt est une technique précise et relativement facile de faire rouler la balle, le chipping demande la conception de chaque coup. Le chip est sensible à son intelligence situationnelle comme dans chacune de nos activités.
Comme dans l’apprentissage du métier que l’on aime ou dans lequel nous sommes engagés et attentifs. Chacun est soutenu par ses réflexions, son imagination et le lien effectif corps-esprit de soi.
Cette attitude est sensible selon le moment où l’on découvre le golf selon son envie personnelle. Les exercices, la découverte de toutes leurs formes, en fonction des idées, la réussite à nos choix, quelques échecs analysés et dépassés, la philosophie du golf pénètre dans l’esprit de l’apprenti.
La balle vole et roule
La conception de ce coup est différente du précédent : la balle monte tout de suite pour éviter un obstacle. Ce type de coup ouvre l’esprit du joueur vers son jeu futur, la trajectoire de la balle est en apprentissage.
L’apprenti découvre le sens de montée et descente de la balle, l’effet engagé par le club et le roulement court de la balle.
La découverte du golf peut être intéressante sur les 3 premières heures à découvrir en moitié de temps le putting et les chipping, l’un alterné avec l’autre. Chaque coup est à inventer par le joueur.
Le chipping de balle volante est une routine d’invention du joueur par son corps et son esprit. Le petit jeu débute dans l’apprentissage.
Pour certains joueurs, les plus petits parmi les jeunes, mais aussi les dames ou un joueur de faible taille aura à intégrer la montée du club : l’armement des poignets.
Moment important à prendre-apprendre-comprendre selon soi, pour être efficace dans son présent et son futur de joueur.
Exercices d’entraînement :
L’apprentissage du petit jeu est une période intéressante, elle permet d’entrer dans son JEU. Etre précis, régulier équilibré avec le club choisi (unique ou multiple) demande à son JE d’évoluer.
Le putting demande à chaque joueur d’être assez mécanique, le chipping ouvre la porte de la dynamique du corps, sans beaucoup d’effort musculaire.
L’entraînement qui débute sur des exercices simples et nouveaux, demande de relier son esprit et son corps. D’élaborer son propre programme d’évolution en fonction de son intention et ses attractions.
Le programme de petit jeu est simple, a chacun de le décider. Les zones sont ouvertes dans le club où sont les cours, celui où l’on visite, ou que l’on décide de créer pour soi. Je répète que regarder les meilleurs sur son ordinateur ou sa télévision apporte aussi des forces intérieures de qualité.
Attention : Le chipping ouvre des portes pour son futur de qualité de joueur. Une zone moderne est venue offrir des liens entre le chipping et le putting.
Le « chipping-golf » chez Blue Green (Artiguelouve) ouvre des possibilités d’apprentissage de grande qualité à chaque joueur.
Le petit jeu complet peut s’y apprendre à 80%. Sur le terrain naturel d’à côté la possibilité de devenir très efficace ne prendra pas beaucoup de temps.
Types d’exercices
Les buts sont multiples, mais les principaux du début sont d’entrer dans ses qualités de personne : équilibre, attention, conception, régularité, précision… Des valeurs qui parfois sont peu dans son JE, mais sur lesquelles nous pouvons acquérir une évolution dans ce JEU.
Exercice de balles courtes sans et avec un obstacle. Les distances de 5, 7, 9, 13, 17… 25m.
Intentions de frappe simples :
La cible de chaque coup a un diamètre de 80 cm. Je joue avec 7 balles dont une est de couleur rouge et une autre balle jaune avec 5 blanches. Toutes sont des balles de qualité pour mes compétitions.
Ma visualisation de trajectoire imaginaire est de poser la balle sur une cible volontaire. Un point repéré à l’entrée du green ou un peu plus loin suivant ma décision de trajectoire : roulante ou volante.
Je visualise la forme de trajectoire en fonction du club que j’ai en mains. La balle roule vers la cible terminale. La position d’arrivée de ma balle me donne un succès ou un échec momentané.
Le succès me demande d’imiter le coup passé puisque le suivant est à créer. Retrouver en moi ce qui m’a permis de réussir mon intention existe mais à ajuster à l’instant.
La balle hors de ma cible me sensibilise à analyser ce qui s’est passé en moi. Soit, je peux me corriger et de nouveau tester mes qualités ou alors, j’ai des questions à poser lors de mon prochain cours à mon enseignant.
Temps d’entraînement :
Les exercices de chipping sont intéressants. Nous pouvons y passer le temps que l’on veut quel que soit son niveau de joueur (Adam Scott).
Pour le début nous pouvons penser s’y consacrer un temps égal au putting. Peu d’effort physique, mais parfois les découvertes émotionnelles et sentimentales. Elles sont individuelles ou collectives provoquent des réactions de plaisir ou de frustration.
Nous entrons par ces exercices programmés dans le JEU attentif du golf.
Michel Prieu
A suivre:
Approfondir: Le putting