***Ce qui est souligné offre des informations complémentaires
Pour jouer au golf nous avons besoin d’analyser notre adversaire et nous en avons deux : soi-même et l’environnement qui est sur le terrain.
Le terrain est aussi compliqué que chaque joueur. Le dessin de l’architecte nous demande de l’étudier. Son altitude et son climat le changent à chaque instant. Il accueille plusieurs joueurs en même temps que soi au cours d’une compétition.
Rêver son JEU, simple réalité, demande de maîtriser le domaine et être conscient de l’inconnu offert par le parcours dans l’imprévu de chaque coup à jouer.
Comment progresser ? Initier et développer son JE.
Notre entraînement apporte des qualités aux 5 piliers de jeu de golf
Les 5 piliers commencent par 2 importants qui sont en dehors et sur le terrain d’entraînement et de parcours en compétition (ou pas).
Le premier est la nutrition, nos choix d’alimentation et d’hydratation. A chacun de diriger ce pilier, pour digérer le plus vite possible et afin d’avoir toute son énergie du corps et de l’esprit.
L’alimentation nous apporte de l’eau au cerveau. Tous nos systèmes du corps nous assistent pour jouer, comme le cerveau-ordinateur nous mène et nous engage dans notre conception de jeu.
Pour éliminer nos toxines, boire de l’eau est impératif selon nos habitudes. Il est utile d’apprendre à se connaître pour éviter d’avoir soif.
La respiration est le second pilier puisqu’il est nécessaire de maîtriser ses émotions à tout moment. Elles apparaissent en notre corps tout entier.
Notre cœur joue en premier face à l’envie et la qualité de notre activité. Nos sentiments sont liés à nos mémoires conscientes, inconscientes et à notre réussite ou l’échec de tout ce qui entoure notre activité.
Les livres, des techniques comme la cohérence cardiaque, l’EFT ou l’autohypnose nous permettent de se contrôler.
Qualité de jeu en entraînement
Chaque jour, selon son choix du niveau de performance projeté en soi, nous décidons de l’apprentissage technique du geste initié par nos éducateurs. Ce mouvement nous le jugeons avec attention dans une partie amicale ou en compétition.
Votre geste a-t-il été analysé en vidéo par votre pro ? Le faites-vous de temps en temps avec votre entourage, pour vous comparer avec celui du joueur (ou joueuse) que vous aimez ? Regarder un modèle améliore vos mémoires, prenez en l’habitude. Cela vous permet d’éviter de passer du temps sur le seul tapis du centre d’entraînement.
Avec les conseils que j’ai eu de mon éducateur, Michaël Wolseley, je conçois chaque coup à l’entraînement sur une cible. La cible est importante sur tous les coups d’une partie. Avec ce pragmatisme conception-visualisation, je constitue ma mémoire de jeu en confiance.
Je le fais dans l’ordre des coups que j’ai appris : putting-chipping-approche-fer-bunker-bois-drive. Chaque geste et la cible d’exercice me permettent d’analyser ce que je réalise.
Joueur amateur, je suis conscient de chercher plus la précision que la longueur.
Les golfeurs professionnels d’aujourd’hui développent des efforts techniques physiques: frapper la balle à longue distance. Ils y sont obligés, les organisateurs de tournois ont allongé tous les parcours, souvent au-delà de 7000 yards.
Visualiser tout son jeu d’entraînement
Je gagne du temps avec la visualisation du bon geste des pros que j’observe: Adam Scott et Francisco Molinari dont j’ai la même taille.
Je suis en retraite, mais je ne veux pas être en retrait sur mon niveau de jeu. Pour aller plus loin, je marche souvent et j’utilise des clubs plus longs pour rester précis.
Je visualise toujours la trajectoire imaginée de mon coup sur la cible choisie avec attention.
Ma conception de la précision et direction de la balle m’apporte pas mal de réussite. A chaque coup de départ, je vise la cible pour être au centre du fairway et ainsi j’éviterai le rough.
Cela me permet d’éviter les obstacles dessinés par l’architecte du parcours pour le rendre plus complié. Selon mon repère de l’eau et du bunker, je décide de poser la balle à mon meilleur endroit. Ainsi je pers peu de points lors d’une partie, c’est un objectif de ma stratégie de jeu objectif.
Etre précis au putting m’amuse. Je m’entraîne plusieurs fois à rentrer les balles à la longueur de mon putter du trou.
Pour des coups de chipping de moins de 25m, depuis des années, avec attention, ma cible est un tee imaginaire placé derrière le trou à viser.
Pour les coups d’approche avec le Fer 9 et les wedges, je visualise un cercle de 2m de rayon autour du drapeau (ou même d’une cible imaginaire).
La recherche de précision de jeu est à chaque coup
Au Golf de La Valdaine, marrant d’avoir proposé le choix de sa cible à un gamin de 4 ans, qui s’initiait à ce jeu. Leo tapait dans la terre avec l’exemple qu’il avait de son jeune père. Je lui ai indiqué comment je visais le drapeau à 30 m avec mon wedge 60°.
Ma balle fut proche et il s’est mis à choisir le drapeau. Trop petit, il ne l’a pas touché mais toutes ses balles étaient bien dirigées. A chaque balle, il s’est amélioré avec simplicité.
L’effort physique n’est pas le principal de ma recherche pour la seule longueur dans la conception du PAR que je veux faire. Je veux être droit avec les bois et surtout le drive. Avec ce club, je ne suis pas très long 200-210m et lors de mes entraînements, j’insiste sur mon petit jeu.
Entraînement : faveur du petit jeu
Je me régale à tester ma précision avec mes 3 wedges 52°, 56°, 60°; ce dernier est entré dans mon sac il y a peu de temps. Je hausse la trajectoire des balles pour qu’elles roulent peu vers la cible. Ce wedge 60° met plus d’effet spin pour arrêter mieux les balles sur les greens secs ou durs. Je suis très attentif à la prise de club.
Mon temps d’entraînement est de 2 heures environ et 3 fois dans la semaine pour mon plaisir de jeu.
Une intention de partie courte, répétée où avec calme j’invente et maîtrise mes capacités, au plan physique mais aussi cérébral.
Je me mets en forme physique tous les jours par mes abdominaux, le matin à mon lever avant de boire mon citron et un peu plus tard mon café.
J’ai une alimentation particulière pour ma santé. Je déjeune à midi et dîne le soir à 18 heures. Le jeûne décidé est jusqu’à 12h le lendemain . Je bois de l’eau vitalisée DEJAVAL avec peu de minéraux. Ainsi je me nettoie des toxines naturelles de mes activités et de ma digestion.
Je ne ressens aucune fatigue quand je m’entraîne ou réalise mes activités. De ce constat, quand je joue au golf, je ne prends que des fruits et des barres d’énergie. J’ajoute à l’eau un complément de poudre énergétique, surtout si je vais au club de golf en VTT.
Analyse de chaque coup en réussite
J’ai l’impression, malgré mes 72 balais, que je n’ai pas perdu de plaisir de faire mes efforts en golf comme en marche. Le médecin qui me surveille le cœur m’a conseillé et j’ai en moyenne 10000 pas chaque jour.
La recherche de précision et de direction d’essai me donne l’opportunité de juger ce que je réalise, comme dans toutes mes parties de compétition.
Je réussis des coups très précis, comme je les ai conçus et visualisés à l’instant présent. J’ai du plaisir, mais j’imagine le nouveau coup d’après en oubliant mon résultat. Ma conception du coup suivant me fait concevoir et visualiser la balle dans le trou ou le milieu de la cible, comme si je tirais à l’arc.
Analyse de chaque coup en échec
J’estime souvent que je rate mon coup objectif. Dans chaque cas j’analyse mon manque de précision ou direction.
J’essaie de ressentir ce que me dit mon corps. Parfois, c’est mon ancrage des pieds dans le sol ou ma rotation des épaules.
Quand je suis près de la cible mes poignets ont moins de tension. Je sais pourtant qu’ils restent un peu rigides comme en putting. Leur souplesse peut me faire gratter le club au sol.
Souvent, dans le bunker, je rentre trop dans le sable. Ce constat impose que je sois fixe sur ma jambe avant.
Sur l’instant présent de frappe, si nous avançons vers la cible, l’inconscient corrige notre geste. Cela nous fait descendre le club, gratter dans l’herbe et embarquer plus de sable.
Il est important d’être conscient dans ses entraînements de passer sur toutes les situations de jeu que nous avons sur le parcours. L’intelligence situationnelle en golf me parait aussi importante que celle que Pierre Villepreux a initié en rugby.
Répéter ses situations de jeu avec succès ou échec, selon ses capacités en exercice, permet de s’améliorer lors de ses entraînements.
Améliorer son JEU est dans le JE
Cette façon de se maîtriser au cours de son entraînement de golf donne la possibilité de constituer la conscience de notre niveau de jeu complet. La recherche de la confiance dans le geste, maîtrise de frappe en compétition est à mon avis une petite partie du JEU.
Les joueurs professionnels disent que dans une partie, ils ont peu de coups qui leur font plaisir. Celui qui gagne le tournoi est toujours en équilibre et régularité dans ce qu’il fait.
L’entraînement permet de savoir quel objectif sera anticipé sur les parcours. Sa valeur de JEU est édifiée sur son JE intérieur lors des entraînements. Pour se dépolariser comme l’explique Pierre David, il est nécessaire d’imaginer son devenir plutôt que de juger ce que l’on fait.
L’analyse de notre entraînement est essentielle en soi. Ensuite, on décidera du niveau de jeu que l’on veut réaliser dans son devenir de joueur.
Savoir se comparer aux meilleur
S’appliquer sur sa valeur d’entraînement et regarder des joueurs que l’on aime en vidéo, nos progrès seront plus grands. A l’inverse, le plaisir de jouer sera retardé et nous pouvons être en colère à la fin d’une partie de golf même amicale.
Prenez soin de choisir les cours que vous jugez décisifs, mais exercez-vous aussi seul. La conscience acquise en test améliore votre sens de la responsabilité de votre jeu.
Regardez de temps en temps les vidéos des joueurs que vous aimez dans chaque situation de leur propre jeu. Vos mémoires seront transformées comme si vous aviez inventé votre JE. Votre valeur nouvelle favorise votre destin de réussite dans votre JEU.
Michel Prieu
Prendre-apprendre-comprendre son golf est un complément pragmatique à ce qui est enseigné par les moniteurs et professeurs. Notre corps et notre esprit nous permet de jouer de mieux en mieux si l’on s’en occupe soi-même un peu chaque jour. Notre évolution de JEU se découvre en regardant les autres avec autant d’efficacité que si l’on cherche à améliorer son JE. Le monde scientifique nouveau nous en donne les possibilités. En vieillissant, avec son entraînement, le JE maintien son niveau de JEU de jeunesse.