Stress*** quand tu nous tiens…

Dans notre vie, le stress nous accompagne sans arrêt. Nous sommes construits pour assurer notre survie aussi. Depuis l’origine des temps, la vie des hommes a changé mais notre cerveau un peu moins. Nous avons l’effet d’angoisse en nous  pour une partie de golf en compétition ou en entraînement.

Le stress est-il physiologique ou psychologique ?

La physiologie dépend de sa nutrition, de sa respiration aussi comme déjà vu. Le jeu est dépendant de tout cela aussi.
L’activité de l’organisme humain

Les deux mon capitaine. Une carence en hormones entraînera du stress continu chez une personne, l’anxiété par exemple…L’organisme demande une adaptation selon chaque personne. Le joueur de compétition imaginera son activité humaine, une phase de vie à apprendre.

Nous devons préciser un point important, il est très peu souvent souligné dans l’enseignement du golf. Le rôle de notre cœur touche le stress.

Le cœur avec ses 40000 neurones est le régulateur, l’horloge de nos 7 cerveaux identifiés.

Jouer dépend de ses objectifs et de ses pensées. Les determiner seul ou accompagné permettra d'être juste en compétition ou pas.
L’objectif, la pensée… à trouver

Chacun a sa façon, sent naître du stress dans la tête bien sûr, mais aussi l’intestin, la peau…Nous avons des neurones dans tous nos systèmes de vie.

Les gens ne sont pas toujours conscient de cette situation humaine. Les joueurs ne pensent pas établir leurs relations internes pour établir leur performance. Les enseignants ont aussi leurs difficultés personnelles dans leur activité. Parfois leurs relations externes dans coaching deviennent compliquées pour les résultats espérés.

Harmonie du corps et de l’esprit

Nous devons admettre que notre éducation nous demande d’être en équilibre dans notre vie. L’équilibre du corps et de l’esprit est une recherche journalière . Tout change à chaque instant en nous et autour de nous dans les moments de vie.

Le seul moyen de jouer au golf (comme dans n’importe quelle de nos activités) est d’être en harmonie avec ce que l’on est en train d’accomplir.

Le corps et l'esprit fonctionnent ensemble. Nous n'en sommes pas toujours persuadés. Le jeu est extérieur et la réflexion intérieure
Pour jouer utiliser aussi les neurones

L’instant présent n’est pas un vain mot : le seul qui pour soi permet d’agir sur l’avenir.

L’envie de jouer quand on a été sevré par une semaine de travail ou un obstacle plus long entraîne du stress.

Du bon stress qui va nous permettre d’être concentré sur les fondamentaux du jeu. Chacun aura constaté que chaque fois que l’on revient après une coupure, on joue bien un moment. Jouer au golf ou tout autre activité sur un nuage spirituel nous est arrivé à tous .

Le conflit des cerveaux

Le problème en nous sera quand tout d’un coup notre ego se fait sentir. Suivant le tempérament de chacun on aura des résultats différents : on sur-joue ou sous-joue.

En jouant, selon nos choix nous avons des possibilités d'être loin de notre objectif. Le golf demande de réfléchir ses objectifs chaque jour
Le cerveau est en tête mais les neurones partout

Entendez par là que nous voulons jouer notre golf de façon précise. Attention, de notre jeu passé nous connaissons les erreurs commises et nos réussites. En vrai, notre jeu ne nous le permet pas. Pour jouer notre bon jeu, nous avons du mal à utiliser nos connaissances.

C’est là que le conflit entre nos cerveaux apporte du stress et dérègle notre jeu « naturel » du début. Le contrôlant est le cortex préfrontal, mais l’exécutant, celui qui génère le mouvement est le subconscient. Ils ne parlent pas le même langage. Notre jeu acquis lié à nos mémoires est parti en fumée.

Cette prise de conscience peut être personnelle, mais peut venir de l’extérieur plus ou moins consciemment. La réflexion d’un de nos compagnons de parcours, le fait qu’un d’entre eux joue très bien ou au contraire très mal nous pousse à comparer ce qui a été réalisé.

La réalisation de chaque coup demande une réflexion. nous devons tenir compte de la physiologie et de la psychologie
Chaque coup demande sa décision

La fatigue de fin de semaine ou la décompression peut s’en mêler aussi. Parfois l’ego intervient pour nous dire que le jeu ne se fait pas. La confiance ou le doute s’insinue pour perturber notre partie engagée.

Nos objectifs de plaisir ne se sentent pas toujours sur un parcours.

Le jeu de golf facteur de stress

A ma connaissance le jeu de golf est un facteur de stress. Chaque situation de jeu est nouvelle. Notre apprentissage technique ne nous parle pas de cela. Envoyer une balle est confortable à l’entraînement, on répète. Le jeu sur le parcours, ce n’est rien de tout ça, chaque balle est nouvelle.

Jouer au golf fait appel à soi. Nous devons parler avec notre cadet. Si nous n'en avons pas, le jeu est plus difficile mais donne des leçons à soi.
Suivre la balle pour en voir le résultat

Un coup au fer est un processus complexe. Il demande une rigueur permanente pour préparer la meilleure action possible. Les prises d’information et de décision sont multiples. Toutes ont leur importance pour mettre le subconscient dans les meilleures conditions de réussite.

Ce qui se passe alors dans cette phase de concentration est une histoire personnelle. Chacun se prépare selon sa connaissance apprise dans sa jeunesse. Pour un bon joueur souvent cela se passe ainsi surtout s’il a des bagages intuitifs révélés lors de son passage en université.

L'entraînement personnel, seul ou accompagné aide à dominer son stress. Une leçon de vie qui sert aussi dans nos activités
Apprendre avec une aide ou seul

Pour un entraînement complet, l’exercice physique est toujours associé au stress et au mental.

La visualisation de son modèle est une phase importante à observer de manière régulière . Cette technique d’apprentissage concerne en particulier les jeunes joueurs qui apprennent le golf ou les compétiteurs dans leur objectif.

Notre organisation est aussi facteur de stress

Nous avons noté que le stress pouvait être physiologique. Un parcours est fatiguant parce que le cerveau est fortement sollicité et notre corps aussi.

Faire une partie avec attention et précaution pour son objectif de réflexion pour la saison. Dans cette dernière pensée pour la partie à jouer.
Le jeu dépend de tout ce que nous avons fait

Comme je vous l’ai déjà dit, la façon de jouer comprend une organisation juste:

Une alimentation adaptée à la saison des parties.

Une hydratation correcte selon le parcours où aura lieu la partie.

La respiration est a mener avec attention sur l’ensemble du parcours de toutes les parties.

Ne jamais oublier que nous avons un rythme de vie biologique. Des émotions nous traversent venant de notre intérieur comme de l’extérieur. Elles drainent notre énergie, la bloquent parfois en induisant des comportements et des sentiments qui influencent notre jeu.

Le golf est un jeu sérieux si l’on veut prendre du plaisir et éventuellement être performant.

Pour une partie, l’objectif du jeu est de faire le moins de coups possible. La définition du tournoi ou de la saison est un programme à mettre en place aussi.

Préparer un parcours demande réflexion. Les amateurs en ont peur mais l'apprendre tôt aux enfants leur donne de meilleures idées
Il semble calme mais a peur

Le stress est quoi que l’on en pense déjà senti sur le tee n°1. Parfois même avant à l’échauffement physique au practice. Le joueur sérieux doit bien se connaître pour être plus relâché en démarrant sa partie.

Il est nécessaire d’accepter l’erreur quel que soit le niveau de jeu d’une partie engagée entre le joueur et son cadet. Cette acceptation l’entraîneur ou le coach l’enseignera pour les meilleurs joueurs amateurs ou professionnels impliqués dans leur saison de jeu.

Rester humble et lucide, sera sur toute une saison le comportement convenable du joueur pour maîtriser son résultat de jeu.

Comment se préparer à un niveau de jeu constant ?

Le jeu impose la respiration. La vie aussi. Calme nous pouvons mener notre activité avec plus de sûreté. Ne jamais oublier de méditer
Respirer permettra de mieux jouer et de méditer

Programmer sa partie en revenant au calme. Respirer pour être le plus décontracté possible. Ce sont des apprentissages à souligner dès la jeunesse du joueur.

Le fait de visionner son modèle de joueur choisi quelques minutes chaque jour, ce sera une sorte de méditation golfique.

Regarder son bon joueur de golf, nous donnera du bon jeu.

Regarder Lydia Ko, venue de N-Z donne chaque jour des leçons meilleures pour jouer son jeu. Vous pouvez prendre aussi votre bon joueur.
Lydia KO, elle ouvre notre cerveau

Nous sommes dans ce cas dans les neurones miroirs qui activent les neurotransmetteurs.

Nous prenons alors de la dopamine en action le matin. La sérotonine viendra aussi. Joe Dispenza et Bruce Lipton nous disent comment cela arrive.

Pour un jeu constant, mimer le geste du modèle nous guide régulièrement entre deux parties et apprivoise notre équilibre.

Lorsque nous imaginons des coups d’essai, notre pensée nous rend presque toujours efficace.

On le « sait » intérieurement avec l’entraînement…

Alors initions ce mouvement pour comprendre combien notre essai est porteur de réussite.

Ce cérémonial virtuel est une clé pour acquérir de la confiance en soi. A chacun de le découvrir selon son tempérament.

Golf: ne pas penser qu’aux gestes

La saute d'humeur est dans le golf un moment d'apprentissage de la vie de tous les jours aussi. Je crois que l'on ne l'apprend pas assez
Réfléchir de son geste objectif

Pour les joueurs de compétition, une autre clé est de s’entraîner comme en partie en décidant son objectif de score . Un joueur a plusieurs intentions de jeu à mettre en forme. Pression d’organisation mais encore plus d’intellectualité et de mentalité. Cela ouvre des horizons vers la constance du jeu.

Pour terminer une manière d’éviter des sautes d’humeur, pour ne pas vraiment jouer, imaginez aussi de méditer.

Nous n’aimons pas entendre ce terme, une galéjade. Pourtant c’est d’une grande puissance, j’en témoigne : cela fait appel à la cohésion physique et psychologique du jeu futur.

Nous verrons plus loin que la méditation ou la connaissance de l’EFT deviennent importantes pour garder son âme de joueur calme et reliée à soi.

Le joueur qui se prépare à jouer vit sur ses deux émotions de physiologie et psychologie. EFT lui permet de prendre du calme pour son jeu.
EFT bientôt vous saurez…

Beaucoup de joueurs pensent que ce stress n’est pas contrôlable. Méthode GE2M vous donne des informations utiles pour satisfaire votre envie de jouer .

Prochainement, vous aurez des pages de plus en plus précises sur la meilleure manière de jouer par vous-même et d’avoir le résultat que vous souhaitez.

A suivre…

Michel Prieu

*** En golf, le stress est toujours présent dans votre vie et demande une compréhension puis une adaptation de l’organisme.

Comment évoluer suite à accident ?

Le 21 Mai 2020, je circulais dans le parc de Miribel-Jonage en VTT, j’écoutais Olivier Madelrieux mon coach préféré en hypnose et nutrition, quand une voiture m’a percuté me faisant faire un vol plané de plusieurs mètres … Traumas crâniens et le pied droit blessé en plusieurs endroits.

Opération chirurgicale à Lyon

Transporté de toute urgence en réanimation à l’hôpital Edouard Herriot de Lyon, j’ai été opéré en premier de mon pied. Ensuite placé en observation pendant 2 semaines pour évaluer la gravité des séquelles de cet accident sur mon mental et mon physique.

Grand parc agréable de 780 hectares pour faire une promenade journalière quand on habite près.
Parc Jonage-Miribel où se balader souvent

Dans ce contexte hospitalier, mon attention personnelle fut d’accompagner et d’activer ma guérison jour après jour par une façon de penser positive face aux à mes autres habitudes.

Mon éternelle connaissance du sport m’a aidé à mesurer mon progrès de corps et d’esprit.

Valence: progrès à mener

Suite à mon opération et séjour à l’hôpital de Lyon, Fabrice, mon fils, a eu la précieuse idée de me trouver un lieu idéal pour l’amélioration de ma santé au service de LADAPT les Baumes située à Valence.

Je suis arrivé ici le 8 juin pour être évalué et invité à faire des progrès de vie. Des possibilités en orthophonie, ergothérapie, neuropsychologie, neuromotricité m’attendaient. Chaque domaine moins connu pour moi face développement sportif en salle et en piscine comme je le pratiquais autrefois.

Vue pour nous permettre de penser à nos soins et exercices particuliers
Une vue agréable de Valence pour une meilleure santé

La recherche du docteur Nelly Kotzky était de mesurer mes capacités d’activités et de mon esprit. Association du physique et de l’esprit.

Un programme complet a été élaboré. Chaque jour m’a servi à le suivre avec les assistants des services attentifs.

Nouvelles études personnelles

Mes connaissances sur la santé du corps et de l’esprit étaient d’une autre façon depuis mes voyages dans le monde entier avec Françoise. Nous avions depuis longtemps de nouvelles manières de vivre ailleurs qu’en France.

J’ai laissé de côté mon attention habituelle de vie pour répondre aux questions qui m’étaient posées dans chaque service.

J’ai pris conscience avec les différents médecins et les questions qui m’étaient posées par les intervenants de LADAPT que j’avais besoin de retrouver une manière de vivre plus calme. Nombreux étaient mes manques…

Chaque intervenant gentil et attentif m’a donné l’envie de retrouver l’équilibre et l’efficacité de mes activités sportives, intellectuelles et morales .

Réparation physique et mentale générale

Passage pour voir les salles d'exercices physiques et tous les efforts de notre esprit, ergothérapie, orthophonie, neuro psychologie...
Un couloir sérieux pour les soins et exercices nombreux avec les personnels attentifs et qualifiés

Chaque jour, les techniciens de cet établissement font preuve d’une large compétence en plus de gentille attention.

Ils ont des actions avec chacun des cas qui sont tous différents. Ils sont d’une assistance attentive et précieuse chaque fois qu’ils nous font participer à des jeux ou exercices.

Nouvelles études de vie sportive et mentale

Ils m’ont interrogé durant 3 semaines pour déterminer les actions futures qui me rendraient l’équilibre du corps et de l’esprit dans tous les domaines de mon activité complète.

Mes réponses initiales étaient distantes. Avec le temps, elles ont évolué. Certaines ont renforcé ce que j’avais déjà imaginé dans la partie formatrice des joueurs de golf. Beaucoup dans les propositions offertes aux jeunes et amateurs qui suivent Golf Entre Deux Mondes. Mais parmi elles j’avais des manques de mots, d’idées ou d’actions en cours d’exercice.

Salle  où nous sommes invités à découvrir de multiples exercices demandant des efforts ou des découvertes sportives nouvelles
Salle pour tous les exercices physiques afin de trouver de nouvelles actions suite à nos absences…

Depuis la première semaine mes journées furent partagées entre le temps sportif, le développement en balnéothérapie. Pas facile et aussi compliqué qu’en orthophonie, ergothérapie, neuromotricité, neuropsychologie. J’ai mieux marché grâce à la kinésithérapie .

Penser aussi à ses anciens savoirs

Des activités qui m’ont apporté des nouveautés. J’ai en même temps rajouté mes méditations de François Lemay ou d’autres plus anciennes. Mon attention aussi à l’écoute de musique vibratoire et soignante: 528 Hz, 174 Hz, 7 chakras pour nous guérir…) . Alex Michel nous aide avec sa thérapie sur le cerveau humain.

Les questions de chaque intervenant me montrent mes savoirs et mes pertes. Je me confronte parfois avec ce que j’ai abordé pour l’enseignement de mes métiers et du golf depuis 6 ou 7 ans.

J’accompagne en particulier depuis ces dernières années les plus jeunes joueurs encore en école primaire et au collège. Le vocabulaire des cours et leurs actions précises favorisent leur jeu, leurs connaissances, les miennes semblent plus faibles en ce moment.

Lieu de vélos multiples pour faire un effort nouveau, découvrir nos capacités chaque fois
Domaine des vélos pour apprendre et mesurer nous efforts chaque semaine. Activité mentale et physique à découvrir…

Tous mes progrès semblent liés à l’exercice de chaque activité qui fait appel à un domaine particulier de mon cerveau.

Les exercices me demandent de lier mes idées anciennes avec les éléments nouveaux. L’objectif nouveau proposé par chaque intervenant dans son domaine me prend du temps. Leur aide est sérieuse et attentive.

Mon enseignement à prévoir autrement?

Il est intéressant pour moi de comparer chaque exercice avec ce que j’ai ressenti d’important dans mes activités passées depuis ces dernières années. Une partie de mon esprit semble savoir certaines idées, mais une autre partie manque. Des mots ou expressions sont à reprendre. Je peux ne pas les rapporter ou concevoir au mieux. Cela m’impose un suivi d’exercice plus difficile un temps plus long.

Je constate après un exercice parfois la diminution des séquelles liées aux chocs traumatiques de mon accident. Cette constatation fait ressortir une évidence : le lien mental-physique de chaque activité est vital pour ma réussite.

Ce sont des points d’apprentissage actuel qui me donnent quelques liens avec des enseignements appris autrefois ou d’anciennes lectures.

J’ai profité d’un temps d’exercice sur un vélo qui est en une grande salle. Deux dames m’ont soutenu pour venir me tester avec . J’ai essayé de retrouver les efforts que je faisais l’hiver passé durant le renfermement du coronavirus.

L'eau calme et parfois sous pression qui nous permet des exercices importants de progrès physique
Le lieu de balnéothérapie qui nous aide à découvrir les progrès de notre corps…

La balnéothérapie m’a ouvert un jeu avec l’eau chaude. Un temps pour faire des exercices moins douloureux. Ma jambe et mon pied gauche ont été entraînés. Grâce à la kinésithérapie, j’ai eu moins de douleur. J’ai aimé sentir ce progrès et le mesurer sur le vélo .

Lire un peu plus…

A chaque journée, j’ai senti que les exercices que j’exécutais me demandaient des efforts pour relier mes savoirs passés et mes faiblesses nouvelles entre nature physique et état d’esprit.

Pourquoi ? Pour les mots ou les activités proposés je commettais des erreurs. J’avais du mal à trouver les mots justes pour une discussion ou apprendre une nouvelle activité. Le temps court me gênait .

Heureusement, écrire me donnait du temps pour les mots, mais pas toujours pour un exercice direct. Je sentais qu’il me fallait trouver de nouvelles solutions avec un livre ou sur mon ordinateur.

Salle équipée pour la marche et la course assurée mais aussi les soins en kinésithérapie. parfois on joue au ping-pong.
Salle technique pour marcher avec les tapis adaptés et la position des mains pour tous ceux qui veulent apprendre à marcher avec assurance

Lire un article de journal ne m’aidait pas toujours. Sauf si le sujet tombait dans quelque chose qui n’avait pas changé dans mes savoirs. Le cas Victor Pérez vint clairement. Je le savais formé au lycée de Tarbes puis à l ’Université américaine de New Mexico à Albuquerque. Il a beaucoup écrit pour et sur lui-même chaque jour. Une action prestigieuse que je veux pour chaque jeune joueur de golf.

Prendre leurs aides

Peu à peu, j’ai regardé attentivement mes livres écrits ces dernières années. Je moins été surpris par les mots avec le temps. J’en revoyais la définition de certains. J’ai pu m’en servir pour mieux suivre les discussions directes avec mes amis par téléphone.

Depuis trois semaines les méthodes nouvelles d’activité avec chacun des assistants précieux m’ont aidées également . Leur accompagnement me donne un apprentissage journalier mais pas toujours rapide. Leur attitude me pousse ensuite grâce à leur conseil quand je suis au calme.

J’ai ainsi des activités nouvelles de jeu ou d’activité que je ne pratiquais pas dans le passé. Une aventure personnelle nouvelle.

Salle réservée aux personnes avec des progrès spéciaux à suivre avec des intervenants hautement qualifiés
Salle pour les exercices les plus complets pour mieux apprendre à vivre avec notre corps soutenus par notre esprit

Mes activités sportives développent ma musculature comme jadis. Mes fatigues ressenties à Lyon diminuent doucement.

Le weekend je pratique des exemples vus en semaine. Je les suis dans le parc avec le beau temps.

Action physique et mentale de nouvelle vie.

Avec l’éducatrice sportive, je réapprends des mouvements d’équilibre face à la télévision en étant sous contrôle électronique avec le jeu Wii Fit. Des manœuvres nouvelles qui me demandent vigueur et adaptation. Des exercices à mener par le corps et l’esprit. Comment mener son équilibre du corps en parlant des mots connus depuis quelque temps? Des résultats peu faciles pour moi.

Ecran d'exercice qui nous donne des voies de vélo nouvelles
Exercices ouverts et à suivre…

En balnéothérapie effort nouveau en sport aussi. Des mouvements différents me permettant des progrès naturels du corps Actions physiques entre l’équilibre et les résultats à obtenir où le mental progressera avec la connaissance de l’eau.

A un autre moment, j’ai adapté mes efforts entre 60 à 150 watts en vélo. J’ai voulu recréer 1000 Kjoules en 44 minutes comme je la connaissais durant l’hiver dernier à Lyon. Jeu de musculation aussi des bras avec haltères de 2,5 kg.

Chaque jour j’ai eu envie de retrouver mes aptitudes anciennes de ces efforts. Je les ai trouvées plus faciles à sentir que mes connaissances dans l’esprit. Le sport nous aide aussi.

Orthophonie chaque jour

En orthophonie les mots perdus dans l’accident reviennent lentement. Ils créent depuis 4 semaines de nouveaux attraits en mon écriture. Parfois ils m’échappent encore dans les dialogues avec mon orthophoniste ou mes autres intervenantes de travaux divers.

Petits domaines du sport encore mais cellules où le sport en télévision nous apporte d'autres solutions. Des suivis parfois complexes
Exercices debout ou assis, face aux éducateurs, soutien avec télévision ou appareils adaptés pour affiner nos progrès.

Dans ce domaine les mots ont de l’importance. Je les confonds encore un peu entre écriture et discussion. Besoin de les apprendre souvent, parfois nouvellement. J’ai demandé un exercice chaque jour pour écrire de nouvelles phrases. La lecture des pages de mes anciennes activités sportives m’aide. Je consulte chaque jour le rugby de Nouvelle Zélande comme le golf nouveau d’Amérique.

Ergothérapie: nouvel apprentissage

Domaine de tous les travaux de vie de chaque jour, savoir prendre un train ou un avion. Savoir cuisiner ou inviter pour le café. Joueur aux jeux de société avec nos amis…

Intéressant aussi de découvrir de nouvelles activités du quotidien, définir juste un projet, dessin, ou même de nouvelles activités personnelles en psychomotricité.

Où en est la justesse en psychothérapie? Questions d’abord pour voir les actions à mener en projets ensuite. Un programme de progression entouré qui suppose de faire attention dans nos actions.

Peu à peu les progrès sont sensibles mais avancent diversement en action physique liée à la morale. Nécessité de mesurer le soir ce qui s’est passé dans la journée. Je me sens plus attentif dans les jeux découverts ou les activités pratiques. Cependant selon mon esprit, je ne les suis pas toujours avec succès.

Les mots utilisés chaque jour en orthophonie m’ont encouragé à écrire mes pages plus souvent. Je l’ai fait dans mes livres ou sur les articles.

Encore des efforts

Les efforts  personnels dans mes jeux sont de nouveaux apprentissages. Ainsi je progresse dans la vie à accomplir. Je passe mes jours avec un équilibre mieux défini par les exercices définis par les intervenants.

J’ai utilisé la nutrition française proposée en service. Je voudrais la voir proposée autrement. Je la pratique depuis plusieurs années à la suite de cours spéciaux.

L’alimentation future devrait  se créer autrement du petit déjeuner au dîner pour créer dans chaque famille une meilleure santé.

J’ai aussi appris des savoirs portés par mon amie sur EFT (Emotional Freedom Technic). En conférence ou vidéo des connaissances de l’hypnose ou aussi le magnétisme de notre cerveau qui m’ont aussi aidé.

Les prochaines pages en parleront souvent…

Mes remerciements à tous les intervenants de LADAPT

De temps en temps un spectacle qui nous fait penser autrement à la vie
Parfois des spectacles avec musique pour nous encourager…

Je remercie tous les services qui m’ont assisté à Valence et ceux qui m’ont soigné à Lyon. Leurs renforts furent gentils et attentifs, tous efficaces.

Merci aussi à Françoise, Fabrice, Arnaud, Philippe de leur suivi, guide et protection.

Il me semble que nous allons pouvoir enseigner le golf avec plus de force.

Maintenant penser aussi faire de nouveau

Ce que j’ai appris de chacun de mes participants ici me communique de nouvelles manière d’agir. Je vais en parler dans les pages suivantes.

Avec l’ouverture des compétitions nouvelles des jours d’été, les résultats pour les jeunes joueurs de golf montrent leurs progrès. Ils appliquent des actions vues l’hiver dernier. Leurs parents les suivent et les accompagnent sur les parcours ou lors de leurs entraînements.

Penser ce que deviendra la vie de nous avec le développement du coronavirus est peu facile et toujours pas correcte. Quelle vie sera demain et où la suivre?

De nouvelles façons de vivre se créent et demandent à tous de s’y préparer autrement.

Merci à tous de me l’imaginer dans ma faiblesse.

Bel été à tous et bonnes vacances .

Michel Prieu

Stress: ami et ennemi

Jouer au golf devrait être un plaisir mais pour beaucoup d’entre nous ce n’est pas toujours le cas. Après deux mois d’arrêt forcé, une saison pas encore commencée nous sommes tous prêts à nous lancer…

C’est la reprise: stressé ou pas ? L’impatience et l’envie de jouer dominent, je crois. Mais attention coronavirus nous guette si nous sommes anxieux ou stressé même chez soi. Deux mois enfermés cela laissera des traces.

Recommandé de jouer ces premières fois avec calme et faire attention à ce qui se passe en soi. Pourquoi ? Le stress vous guette à chaque pas en jouant au golf. Chaque coup est nouveau.

Deux stress

Savez-vous qu’il y a deux stress ? Le bon et le mauvais. Vous les avez déjà expérimentés tous les deux.

Mine de rien, nous sommes tous des êtres stressés, nous sommes construits comme ça. Notre GPS dans le cerveau scanne en permanence ce qui pourrait être un danger. Il gère notre survie et n’aime pas du tout de repérer une situation inconnue.

Le cerveau nous facilité le jeu mais il peut aussi le compliquer. Apprenons à l'apprivoiser.
Le cerveau: on peut jouer avec lui

Le cerveau vit toujours dans le passé. Il connait, il a l’habitude de nos schémas automatiques construits depuis que l’on est enfant par nos parents et tout notre environnement. Nous ne pouvons échapper à nos blessures et souvent nous n’en sommes pas conscients. On veut être performant pour être fier de soi, briller auprès des autres. Le calme personnel, la paix intérieure, l’amour de soi ne fonctionnent pas comme on le croit. Notre éducation nous a trompé sur toute la ligne.

Bon stress

Les situations inconnues sont permanentes puisque dans notre environnement tout change à chaque instant. On traite 60 à 90000 pensées dans une journée, de quoi s’inquiéter car beaucoup nous viennent du passé et sont souvent négatives. Par tempérament chacun est donc plus ou moins stressé.

Le bon stress vous permet de vous concentrer. Vous êtes focus sur un sujet qui vous passionne pour mieux le comprendre ou l’étudier, une lecture, un dossier, votre activité habituelle pour la fignoler… Vous restez calme pas d’excès de nervosité.

Le bon stress conduit à la lucidité et permet d’anticiper le mauvais stress

Au golf vous êtes bien dans vos routines, vous jouez comme vous savez et vous réussissez ce que vous projetez.

La recherche d'équilibre est inutile, juste jouer en harmonie avec soi et le parcours: le plaisir est là!
Jouer posé et calme, en harmonie avec soi!

L’équilibre au golf vous le savez, on le cherche mais c’est utopique puisque naturellement nous ne sommes pas équilibrés. Notre métabolisme, notre posture même sont sans arrêt en train de changer.

Mauvais stress

Rester concentré longtemps en jouant est de ce fait lié à notre capacité à ressentir ce qui se passe en nous. Nous n’y sommes plus trop habitués avec le bruit qui nous entoure, toutes les activités que l’on mène de front nous en empêchent.

Alors une erreur de jeu vient tout perturber. La balle est tombée dans un obstacle alors qu’on l’avait repéré en ayant peur d’y aller. En voulant s’appliquer, on rate le coup, la frustration nous gagne. Notre voisin parle au moment de jouer, la tension monte encore d’un cran.

Tous les obstacles sont des pièges de l'architecte et un cauchemar pour beaucoup de joueurs.
Face à l’obstacle, peur et stress

Un était parti pour s’entraîner, chercher un résultat et tout se passe de travers. Un autre voulait prendre un cours, mais il était pressé par l’approche d’un nouveau rendez-vous…

Tous ces petits tracas font monter en nous le stress qui peut se traduire par des sentiments divers, la honte, la culpabilité, la colère… Mauvais stress et mauvais sang au propre comme au figuré.

Cortisol = manque de défenses immunitaires

Cet excès de colère fait que notre cerveau va demander la sécrétion de cortisol qui déjà nous tenait concentré sur le jeu. Le déséquilibre provoqué nous mettra en danger pour les heures qui suivent.

Cinq minutes en état de colère vont mettre 5 heures à se résorber dans notre corps. La machine qui se met en marche automatiquement fait que notre système immunitaire est en forte baisse et nous expose à tout se qui passe sans nos défenses.

Accepter et respirer

Notre concentration en prend coup aussi, surtout si sans prise de conscience le calme ne revient pas en nous.

Toute émotion au golf est synonyme de perturbation de soi et donc de son jeu. Jouer en "ça m'est égal" une loi à respecter!
Rester calme comme cette eau

Comment gérer tout ça ? En premier lieu accepter l’erreur et ne pas ruminer. Le passé est passé, c’est un jeu, relativiser… Je sais, plus difficile à dire qu’à faire.

Mais le jeu nous éduque, le golf le fait plutôt bien, personnellement il m’a beaucoup changé depuis que j’aime y jouer.

Puis vous pouvez respirer pour vous calmer. Faire descendre votre rythme cardiaque justement par la respiration en cohérence cardiaque. Vous gagnerez du temps pour résorber le cortisol en excès.

Techniques de libération des émotions

Si cela vous arrive en partie de compétition, il est bon de connaître des techniques en EFT (Emotional Freedom Technic) qui vous permet de gagner du temps et récupérer de votre état normal plus rapidement aussi.

Nous avons dans le corps 14 méridiens qui permettent de faire circuler l’énergie. Sur une émotion, une contrariété un accès de colère, de peur ou de culpabilité, en stimulant des points de ces méridiens, vous pourrez vous calmer et retrouver le plaisir de jouer.

Pour se calmer, trouver les points qui  vont nous aider. Une technique à maîtriser.
Apprendre de ses doigts…

Une fois que vous aurez pris conscience de tous ces petits tracas que l’on croit passager, préparez vos parties pour éviter de stresser. Méditez, cela vous aidera aussi à jouer plus calmement et prendre un plaisir plus grand à chaque sortie.

Bon golf à tous!

Michel Prieu

Mon ami le sac

Pour débuter au golf nous commençons avec un club ou au mieux 3 surtout avec la Méthode GE2M. Chacun les apprivoise du mieux qu’il peut. Puis vient le moment d’entrer sur le parcours et de choisir un sac.

Mon sac est mon ami pour devenir plus fort en JEU. Je ne suis pas que JE
Mon ami le sac

Petit à petit, coup après coup avec les essais et les erreurs on découvre que le golf est un sport individuel. C’est une arnaque vraie.

Au golf, nous sommes toujours deux : le sac et soi pour affronter le parcours.

Le sac se choisit, comme un ami

Ce sac que l’on a choisi (ou pas), gros, coloré, à trépied et des fois sur un coup de dés, sans se douter de l’importance qu’il a.

Le sac ne laisse jamais tomber mais nous cela peut nous arriver...
A bichonner, pas laisser tomber

Le sac de golf est bien plus important que l’on ne croit. Chaque joueur doit avoir la meilleure connaissance de soi, mais faire équipe avec son sac est tout aussi important.

Le sac quand on part pour un parcours se prépare lui aussi pour s’adapter au parcours et à la journée qui est engagée. Il contient à la fois l’ensemble la panoplie pour jouer mais aussi il est là pour nous protéger : nous abriter en cas de pluie, nous permettre de boire et de manger. Nous secourir avec le livre des règles en cas de conflit ou d’oubli dans un obstacle…

Le sac est un ami, une aide véritable dans notre équipe.

Quel caractère a-t-il?

Il a son caractère, mais pour le découvrir nécessaire de s’en occuper en fonction de son budget mais aussi de notre niveau de jeu et de notre ambition.

Le sac s'adapte par tous les temps mais juste quand on y pense à temps. Pas toujours dans l'instant présent.
Le sac s’adapte à tous les temps

Le sac évolue dans le temps comme chaque joueur. Un sac de débutant comme soi, devient avec l’expérience un sac de joueur complet quand nous sommes prêts.

Pour se soutenir dans les tempêtes du jeu une fois choisi ses caractéristiques principales, il doit nous permettre d’aller loin et droit pardonner nos erreurs passagères autant que faire se peut. Près du green il sera précis pour nous permettre des nuances de jeu, augmenter le volume de son propre jeu.

Golf en famille même sous la pluie pour une partie de plaisir partagé.
Les enfants jouent , les parents souffrent. Un soutien avec des tas d’émotions

Pour apprivoiser ces nuances, mine de rien nous devons passer du temps ensembles. Un couple, un mariage n’est jamais facile à réaliser. Seule l’expérience va nous y aider.

Composer le sac

Le mien par exemple est composé du driver qui n’est pas mon club préféré. Il me sert juste à mettre la balle au milieu du fairway.

Et là le jeu commence, bois 3 et 4 (souvent) que je remplace par un bois 5 selon la longueur du parcours. Un hybride 4 et la précision commence avec le fer 5 et ses cousins fer, 6, 7, 8, 9. La famille des clubs qui aide à la stratégie de jeu.

Apprivoiser ses clubs est une partie importante de notre entraînement. En vraie grandeur, le plaisir d'y passer du temps
Apprivoiser ses clubs et comprendre le sac

Enfin, 4 fers de précision, 48°, 52°, 56°, 60°. Je l’ai bâti avec le temps et il varie un peu avec le pays et la météo du jour où je vais jouer.

J’ai passé du temps avec tous mes clubs pour savoir leur vrai caractère, leur précision et leurs nuances d’approche.

J’ai beaucoup visionné Nick Faldo quand j’ai commencé à jouer. Bien sûr je n’ai pas son swing mais je sais avec constance faire passer mon club au bon endroit pour aller tout droit.

Pour mieux jouer: se comprendre et s’apprivoiser

Encore aujourd’hui et sans beaucoup d’entraînement j’ai plaisir à trouver un drapeau à 100 m sans être trop loin du trou.

J’ai appris avec le temps la longueur exacte que chaque club me donne quand je les joue un coup plein. Ensuite avec un quart, demi ou ¾ pour précision d’amplitude. Les mains en haut du manche me donnent une information et j’en ai une autre avec le grip en bas.

Cela fait mille nuances, mais du coup mon ami le sac est d’une aide précieuse.

Quand au putter je l’ai voulu beau et bien équilibré. Avec lui aussi j’ai passé du temps. Sans déplacement, sur le tapis dans le garage comme on l’a souvent vu dans cette période de confinement.

L’hiver pour encore partager et se découvrir

Parfois l’hiver, je laisse mon ami le sac dans le coffre de la voiture. Je pars avec son petit frère léger, la place pour trois ou quatre clubs seulement avec deux ou trois balles.

S'entraîner c'est déjà jouer. Mais nous restons obnubilés par nos score, l'ego n'est pas le jeu, il nous fait déjouer
Tony Finau à l’entrainement

Son petit frère ne pèse pas ni dans le physique et encore moins dans le mental. Il permet de mieux comprendre certaines nuances de caractère de clubs que je n’ai pas l’habitude d’utiliser.

Cela me permet de me projeter sur tel ou tel parcours que je jouerai en voyage ou durant les vacances d’été. Au golf j’aime anticiper, rêver du jeu que je veux jouer. Entre deux coups, on a le temps de dialoguer avec un ami même s’il est petit.

Le sac sait tout de moi…

Mon ami le sac est ainsi capable de me dire mes quatre vérités. Mes points faibles à réparer, mais aussi mes points forts à surtout ne pas négliger. Ce sont eux qui me permettront dans un jour moyen de sortir mon épingle du jeu.

Plus jamais à partir d’aujourd’hui vous ne penserez que vous êtes seul à jouer bien ou mal. Protégez, bichonnez avec humilité et lucidité et même avec tendresse votre ami le sac. Il vous rend ce que vous lui donnez, comme un ami le fait.

On va pouvoir recommencer à jouer.

Bon golf à tous !

Jouer juste: affaire d’éducation

Ce stop mondial du golf et de beaucoup de nos activités est un plaisir pour apprendre et comprendre un peu mieux notre jeu et en parler calmement.

Claude Onesta nous glisse :

« Jouer sur les hommes est bien plus influent que de jouer sur la technique même s’il en faut aussi… »

J’adhère à cette idée et je trouve que les marges de progrès sont plus grandes côté développement de la personne surtout pour les amateurs. Je crois par expérience aussi, que la technique initiale juste et bien comprise ferait des joueurs de golf plus confiants et plus performants.

Nos meilleurs joueurs nous disent…

Un autre métier: caddy

Ecouter nos meilleurs joueurs nous parler de leurs difficultés est très inspirant. Nous voyons quelle différence il y a entre leur jeu et le nôtre. Leur métier leur demande des tas d’efforts pour mettre leur corps et leur esprit sur le toit du monde du golf.

Ecouter disserter sur leurs difficultés Victor Dubuisson, Raphaël Jacquelin, Grégory Havret, Mike Lorenzo Vera et coach Benoît Ducoulombier posent aussi des questions. Imaginer comment les régler au mieux.

Chacun à sa façon traduit des difficultés nées de l’apprentissage. Victor autodidacte a ramé des années pour avoir un swing que nous trouvons naturel: pas lui. Mike se pose la question de savoir où poser son drive (Journal qui suivit The Open). Raphaël joue sur sa vitesse pour placer au mieux sa face de club pour tenir sa direction de balle…

Gregory dit comment José Maria Olazabal lui a remis les idées en place pour chiper comme il le fait. Il appuie l’importance primordiale de ses routines de jeu.

Apprendre les bons principes du jeu: pourquoi ?

Parce que cela nous évitera des années de galères pour nous corriger et mettre la balle où on l’a décidé. Peut-être pas facile mais pourquoi ne pas se mobiliser autour de ce sujet?

Apprendre le bon geste et se l'approprier: visionner, visualiser et répéter, répéter....

Benoit nous raconte qu’il fait très attention à la manière dont se place le joueur devant la balle. Pour lui la prise de décision dans le jeu est fondamentale. Le grip qui est si important, il le modifie par la posture pour ne pas fragiliser le joueur. Avant 12 ans, il n’enseigne que l’amusement…

Tous ces renseignements apportent de l’eau à mon moulin et me font remarquer que j’ai eu beaucoup de chance.

Enseigner, donner la chance de bien jouer
Enseigner : un sacerdoce

Mon mentor Michaël Wolseley lorsqu’il jouait sur le circuit européen était celui qui amicalement remettait Severiano Ballesteros sur le bon fairway quand il était égaré dans son swing. Seve qui n’a pas omis de transmettre à José Maria suivant la tradition de partage espagnole entre anciens et modernes.

En apprenant le chiping avec Michaël, un samedi de 1993 ou 94 à La Forteresse, je n’ai pas tout compris de ce qu’il m’a dit. Mais j’ai persévéré pour bien m’aligner et sortir le club en ligne sur la cible. Mes progrès m’ont permis de dompter des parcours encore aujourd’hui. Cela a décuplé mon plaisir de jouer.

Cela reste vrai pour tous les amateurs

Etre bon au petit jeu nous rend, pauvre amateur, plus fort au drive.

Vous y devenez bon (même sans être long) parce que vous n’êtes pas obnubilé par la puissance de frappe. Il suffit de goûter le plaisir à 60 mètres du drapeau de mettre la balle en deux coups dans le trou. Les clés pour s’y entraîner sont faciles à trouver, même dans un pré.

Le drive, sans doute essentiel pour les grands joueurs mais pas pour tous les amateurs

Un plaisir partageable en montrant simplement à un ami comment s’y prendre. Je l’ai fait plusieurs fois et cela a marché à tous les coups. Ils ont pris plaisir à s’occuper régulièrement du cœur du petit jeu. La méthode est simple.

Pourquoi ne pas donner dès le début de l’apprentissage toutes les clés pour, la posture, s’aligner, tenir son grip, …? Eviter les erreurs au plus grand nombre

Enseignement des bases du jeu

Pourquoi ne pas le faire pour un enfant de 8 ans comme pour un adulte ?

La présentation du club face à la balle pour l’envoyer à 3 ou 5 mètres sur une cible donne immédiatement les moyens à un joueur de savoir comment pratiquer un chip de qualité et avoir le plaisir de s’y entraîner.

La théorie dit qu’il existe 6 méthodes de chiping, mais pour exécuter notre jeu d’amateur (autant dire de petit joueur) deux suffisent à connaître : un chip roulé et un lobé. Juste apprendre les bonnes données

Visualiser, décider s’apprend mais être indulgent avec soi

Le fait de mettre dès la deuxième heure de cours un chip avec une cible décorée et le challenge de mettre au plus près du trou suffit à faire comprendre les marges de progrès qui restent à faire à chacun des apprentis joueurs.

Putter souvent pour trouver le geste mais surtout la vitesse, acquérir l'expérience précise pour compléter son adresse
Le jeu de base: le petit jeu

Poser les bases de grip, de routine, d’alignement et de concentration viennent alors compléter les informations dans les 3 prochaines heures. Les clés sont données simplement ainsi à chaque débutant. D’autant qu’elles seront répétées, répétées et répétées encore pour le wedging et le swing.

Pour s’aligner, se positionner, présenter le club, il existe aussi des aides à l’exercice: baguettes d’alignement, mousse de contact pour mieux repérer la présentation du club et l’orientation du club, plaques miroirs, tees placés à éviter…

Que ce soit en apprentissage ou en recherche de perfectionnement nécessaire d’avoir le bon état d’esprit pour jouer et ne pas être trop exigeant avec soi quant au résultat! Il viendra avec le plaisir de jouer gage de motivation.

Pourquoi ne pas expliquer que le choix du point de pose joue aussi bien sur l’alignement physique que sur la concentration mentale.

Pourquoi ne pas expliquer quelle est la meilleure façon de prendre une décision en situation de jeu? Peut être que lorsque, l’on parle technique on ne parle pas de jeu.

Un cours de golf se prépare, c’est en soi une épreuve

Tous ces petits détails oubliés ou mal mémorisés sont liés à l’état de stress dû à l’apprentissage. Le cerveau ne peut enregistrer une information lorsqu’il est sous stress, notre esprit se ferme.

Le couple: mieux jouer!

Alors comment faire pour apprendre mieux ?

Se préparer à aller en cours, se décontracter, se calmer.

Jouer, jouer directement, s’amuser quand on est jeune mais aussi quand on est plus âgé dans un cadre précis et avec les bonnes informations partagées entre le moniteur et son protégé.

Tout le monde y gagnera, les jeunes viendront jouer et les vieux auront plaisir à progresser. Ils joueront plus vite et plus souvent.

Les directeurs de golf auront un chiffre d’affaire en augmentation, nous aurons bientôt des champions même si le niveau augmente sans arrêt.

Les autres en ont, mais pour aller les voir chez eux, ils ont des méthodes, un rituel de jeu et les font appliquer. C’est pour cela que j’ai mis au point GE2M et que je vais tout faire pour la faire connaître.

Prendre le risque de bien informer

Enseigner par le jeu est différent sans doute de ce qui se pratique aujourd’hui mais éduquer les joueurs par ce biais mérite d’être tenté.

Finissons par Claude Onesta:

« Pour aller ailleurs, il faut accepter d’avancer là où l’on ne sait pas ce qu’il y a! »

Un maître sur ce sujet.

Bon golf à tous, prochainement!

Michel Prieu

GE2M RESUMEE***

Une méthode d’apprentissage du golf par le jeu.

En 24 heures de cours , le débutant devient joueur de golf autonome, cohérent avec lui , responsable de son jeu et en mesure de s’améliorer lui-même sur de bases solides.

Avec les innovations de GE2M, le moniteur, le directeur du golf et la FFG seront aussi gagnants.

Réunion d’accueil

Cessions de petit jeu et du swing progressif (2h/semaine)

  • Posture et grip de club, puis de putting. Jeu de putting
  • Chipping. Jeu alterné putting et chipping
  • Wedging. Jeu alterné, putting, wedging, chipping
  • Swing fer court, jeu alterné, wedging, swing, chipping
  • Bunker de parcours et bunker de green. Jeu…

Rituels de préparation des coups, vision du modèle, visualisation, techniques de jeu et swing de base acquis, les joueurs sont aptes à jouer un ou de trous de parcours. L’entraînement virtuel ou réel inter cours régulier est recommandé.

Cessions de maîtrise des bases de jeu long (2 h/ semaine)

  • Fers longs . Jeu et perfectionnement des pratiques cession 1
  • Hybrides et bois de parcours. Jeu en ateliers selon les joueurs
  • Drive (atelier individuel) . Jeu en ateliers selon les joueurs.

Cessions d’optimisation (2h/semaine)

  • Points forts et points faibles et l’esprit du jeu sur un parcours
  • points faibles et points forts et règles élémentaires du jeu
  • Parcours de 9 trous en équipes autonomes.

Bilan d’évaluation

  • Documents de progrès
  • Evaluation de l’enseignement
  • Evaluation de l’enseignant
  • Questions-réponses

Un cadre pour avoir confiance dans son jeu

  • Un cadre pour favoriser la créativité des joueurs de 7 à 77 ans.
  • Un processus simple, fiable et ludique orienté plaisir et réussite.
  • Jouer son golf en constante amélioration
  • Un coût d’apprentissage dans l’esprit du jeu maîtrisé.

*** Pour les joueurs intermédiaires et à un chiffre séances de 4 heures tous les 15 jours. Patience, un processus de gestation est nécessaire.

*** Joueurs à un chiffre, stage performance en 5 jours sur devis (6 joueurs maxi)

Pourquoi visionner un modèle?

Je vous ai invité à visionner un modèle de votre choix avec la plus grande régularité .

Foutaise de ma part, vous l’avez largement expérimenté. Souvenez vous juste de la façon dont vous avez appris à marcher et bien d’autres de vos activités.

Merci à nos neurones miroirs

Avant d’aller voir un moniteur, pourquoi diable regarder un modèle de joueuse ou joueur que l’on aime avant d’apprendre à jouer et même en sachant jouer ?

Pour gagner en équilibre, donner du sens à votre geste, utiliser une faculté du cerveau innée et de ce fait apprendre de la façon la plus efficace.

En tant qu’ergonome diplômé je peux vous dire que votre cerveau dans cet exercice est vraiment votre ami. J’ai expérimenté cela dès mes études en 1982. J’utilise encore cette opportunité pour conserver mon niveau de jeu même en jouant très peu.

Croyez-vous que ce soient vos pensées qui vous font bien jouer au golf ? Croyez-vous que votre mental vous fait faire le bon mouvement ? Pas du tout.

Comme votre respiration, vos battements de cœur, votre façon de marcher de monter à vélo ou de conduire votre auto, ce sont les connexions automatiques de votre subconscient qui opèrent pour votre swing de golf.

Alors comment créer un automatisme ? Répéter, répéter et répéter encore. Pas n’importe qui ou quoi et pas seulement au practice.

Choisir un modèle qui vous plaît

Par principe dans mes conseils je dis aux dames de choisir une dame. Le geste des dames est harmonieux, moins en force que celui des messieurs.

Pour les messieurs ils ont le choix entre les deux. Je préconise même à ceux qui veulent « taper fort » de regarder seulement les dames. Faites selon votre feeling, à l’émotion. Laissez votre intuition vous guider dans les images d’une ou d’un des meilleurs joueurs mondiaux.

Même si tous leurs swings sont différents, chacun de nous admettra facilement que celui ou celle qui se trouve aujourd’hui dans les 50 premiers joueurs mondiaux à un swing efficace, athlétique, constant.

Efficacité: même s’il n’est pas toujours esthétique, le club passe très souvent à l’endroit optimal pour décoller la balle.

Visionner donne une confiance presque inconsciente: un atout pour le futur!

Le cerveau subconscient ne fait pas de différence entre une image virtuelle, (visualisation, image fixe ou animée) et une action réelle, un swing au practice.

Regarder le swing d’un champion nous laisse serein, nous fait imaginer l’imiter parfois avec émotion : le cerveau aime cela et nos neurones miroirs nous servent à mémoriser avec facilité.

Pourquoi aime-t-on jouer avec plus fort que soi ?

Parce que le meilleur joueur du groupe nous tire vers le haut. D’ailleurs tant que l’on ne (se) maîtrise pas l’inverse est aussi vrai. Celui qui joue mal nous donne l’impression de nous tirer vers le bas.

Beaucoup de pros nous disent de ne pas procéder ainsi. Je ne souhaite pas leur faire de procès d’intention.

Pourquoi donc, les pilotes, les skieurs, les coureurs, les cavaliers, les judokas, boxeurs et athlètes utilisent-ils ces capacités à tout bout de champ?

Faites en une habitude, un rituel.

Quand j’ai appris à jouer j’ai visualisé Nick Faldo avec David Leadbetter. Je suis loin d’avoir le swing de Nick Faldo. Le cerveau nous connait et sait adapter ce sur quoi nous mettons l’attention.

« Ce sur quoi tu insistes, persiste », à méditer souvent!

Si tu ne crois pas en toi, tu ne réussiras pas dans ton jeu. Une loi de la Nature à méditer selon François Lemay, chantre de la pleine conscience.

Regarder un modèle avec régularité va imprimer le subconscient directement. Une chance, il ne comprend que des images, c’est son vocabulaire.

Quand on répète en réel, ce qui nous intéresse quand on commence à jouer, c’est de faire décoller la balle, de lui donner un joli vol. Par habitude, chez beaucoup de joueurs cela reste vrai.

Mais comment a-t-on fait quand on réussit ou que l’on rate un coup? Qui se pose la question? Comment mettre une petite balle en chip à 3 m ? C’est un processus de jeu très fin. Une intention précise, des gestes précis, sûrs…à maîtriser. L’image nous aide même dans ce cas.

Le practice est aléatoire, un coup oui, un coup non (au début au moins). Alors que la vision de votre champion , sans effort autre que mental chaque coup est réussi. Vous manipulez votre cerveau pour une bonne cause, le plaisir de jouer.

Mettre de l’intention dans la répétition

Plus pervers encore. Sans maîtrise du geste vous n’appliquez pas toujours le processus de préparation. la tendance est de taper des balles sans intention.

Notre geste de practice bon ou pas, s’incruste alors en nous avec le fardeau de l’imprécision, la frustration, la honte ou la colère. Nous devenons naturellement un joueur insatisfait, mécontent . Le découragement nous guette.

En répétant souvent physiquement nous mémorisons de mauvaises habitudes qui seront difficiles à gommer ensuite pour notre progression. La vision du modèle n’a pas cet inconvénient.

En fait, je suis en train de vous dire que vous feriez mieux de faire comme Victor Dubuisson, jouer sur le parcours ou appliquer la méthode de perfectionnement GE2M que je vous ai préparée.

Sinon vous allez vite vous dégoûter de ne pas arriver à jouer comme vous l’imaginez. Victor Dubuisson est adulé pour son swing naturel. Il se marre « de ça car il s’est fait engueuler des millions de fois pour corriger les défauts acquis en autodidacte » : Cliquez et écoutez-le.

Comment visionner ?

Si vous n’avez jamais joué, regardez globalement au début, puis ensuite au bout de 5 ou 6 fois portez votre attention sur le bas du corps, puis le haut du corps. La montée, puis la descente.

Quand vous avez fait cela une vingtaine de fois 5 à 10 minutes, vous serez prêt pour aller rencontrer votre enseignant favori et toucher votre premier club, le sans-wedge puis le putter.

Continuez de regarder régulièrement ce modèle. Sans balle vous pouvez mimer come je le montre sur cette vidéo Cliquez ici.

Quand vous faites un bon coup, rythme facile, avec une bonne sensation dans les mains, arrêtez-vous savourez-le. Un bon coup de golf est rare sachez l’apprécier.

Rangez le dans votre mémoire et visualisez-le, ressentez-le de temps en temps.

Si vous pratiquez ainsi vous ne perdrez pas de niveau entre deux parties, deux entraînements.

Ne vous mettez pas de limite, croyez en vous…

J’ai cette pratique depuis 30 ans et je l’ai partagé avec des tas de gens qui ne me croyaient pas.

Je vous invite vraiment à ne pas me croire mais simplement faites cet exercice cela vous servira d’entraînement et vous serez meilleur quand vous reprendrez votre en traînement.

Je n’ai aucun doute là-dessus

De ce pas je m’en vais préparer les cours pour les futurs enseignants pour leur montrer comment fonctionne leur cerveau et le communiquer à ceux qui viendront vous accompagner. Le golf est à un tournant, je veux contribuer à le faire évoluer.

Comment vais-je m’y prendre pour les convaincre de cet aspect du jeu sur lequel ils insistent trop peu ?

Leur faire choisir un modèle et essayer d’appliquer avec beaucoup de régularité. Mais ils vont devoir aussi comprendre pourquoi le cerveau a été câblé ainsi et l’expliquer à vos amis.

Bon golf à tous

Michel Prieu

Amour et peur de jouer au golf

Aimer jouer au golf ou avoir peur au golf, qui sait dire quand cela a commencé ?

En cours d’apprentissage? A la première performance? Grâce à votre moniteur, un ou une amie? Est-ce venu comme ça?

J’ai commencé à aimer le golf 10 ans avant de me trouver légitime pour oser y jouer. Entrer dans un golf était et reste compliqué.

Mais à peine y ai-je goûté que tout s’est emballé. Je m’y suis engagé contre vents et marées. Le sac n’a plus quitté le coffre de la voiture quand je me déplaçais pour travailler.

Nous avons appris à jouer en famille et les vacances nous réunissait sur un fairway ou carrément dans un pré.

Le golf : une clé de contact amical

Je n’avais pas le temps, je me suis adapté mes connaissances d’ergonome et de joueur de rugby et de tennis m’ont aidé. J’ai voulu être le meilleur possible. Je fais rarement les choses à moitié.

L’amour du golf, le sac de golf fut une clé de contact dans le monde entier. Il m’a ouvert des portes sur tous les continents où j’ai mis les pieds.

J’ai joué en équipe, entraîné, coaché, savoir jouer au golf m’a rendu meilleur manager pour diriger mes sociétés.

Pourquoi la peur?

L’amour du jeu m’a fait découvrir mes vulnérabilités : la colère contre moi-même était une plaie. Jamais content, je râlais.

Le doute, la crainte, le stress me submergeaient. Un éclair de lucidité m’a fait comprendre un jour que ces émotions gâchaient tout mon jeu.

En cherchant mieux avec mon mentor de toujours, j’ai compris que la peur venait du fond de moi. Que pour jouer au golf correctement le calme, la patience, la lucidité, l’humilité sont des qualités que je n’avais pas.

Le golf dans la vie

Alors j’ai appris à respirer. La respiration en cohérence cardiaque a commencé par me calmer avant de commencer à jouer. J’ai mis la respiration dans ma routine de préparation du coup mais aussi avec le temps d’une partie et encore plus largement d’un objectif.

La gestion des émotions

Pour avoir plus d’énergie, j’ai aussi adapté mon alimentation pour être plus léger et respecter mieux ma santé.

Ma grande découverte fut la découverte de l’EFT (Emotional Freedom Technic), technique de libération des émotions. Tout d’un coup avec mon tapping du bout des doigts, plus de peur au moment de putter ou de chipper ;

Plus calme au moment de driver et rester sur le fairway.

Mes recherches m’ont amené encore plus loin pour expliquer d’où vient le stress et comment mieux le contrôler : Visualiser, anticiper, la plasticité du cerveau nous le permet. Pour quoi s’en passer ?

Nous avons besoin du stress pour être concentré mais son excès nous met en difficulté. Le cortisol vient perturber tout notre équilibre physiologique, détruit notre système immunitaire.

Améliorer son jeu, améliore sa vie

Le golf m’a ouvert les yeux sur des choses de la vie quotidienne. J’ai compris que la joie aussi bien que la peur perturbaient la performance de tous les joueurs.

Les valeurs du golf
Ce que le golf nous apporte

Pour être calme et rester calme en cours de jeu cela s’apprend mais pas en jouant. J’ai choisi de m’observer puisque je suis le seul responsable de mon jeu. Ressentir ce qui se passait en moi à chaque instant.

Apprendre comment ne pas avoir de pensée parasite, visualiser un coup et le reproduire à l’entraînement de plus en plus souvent a fait grandir la confiance et l’estime en moi.

Apaisé, les résultats sont arrivés, j’ai réussi à vaincre mes peurs pour atteindre les objectifs que je m’étais fixés et me respecter.

Maintenant j’ai modélisé toute cette expérience. Je l’ai enrichie par l’observation des champions partout dans le monde, les filles et les garçons. J’ai aussi étudié comment fonctionnait le corps et l’esprit du joueur.

La technique, la biomécanique ne sont qu’un élément du jeu. L’intention, le rythme, le biorythme, la respiration, la concentration, la visualisation jusqu’à la prise de décision… en harmonie sont des clés de la performance. Elles sont liées et présentes au même moment: à l’instant présent.

Bon golf à tous !

A suivre…

Michel Prieu

La performance: une intention et un processus

Voilà quelques mois, au cours d’une discussion amicale une dame me lança : « vous les hommes, vous êtes toujours dans la performance, même au lit… ». Je ne me reconnais pas dans cette définition, mais pas du tout.

La performance n’est pas un résultat, la performance est d’abord une intention.

Elle est l’étalon intime que l’on veut se donner à un moment donné. Elle peut être fortuite, intuitive, chiffrée, mais en sport particulièrement elle se prépare.

Faire sauter les croyances limitantes

Dans notre sport favori nous avons glissé des tas de croyances. « Au golf c’est un jour oui, un jour non », « au golf pas de régularité », « au golf on ne contrôle pas un résultat » ….

Sur ces points et d’autres encore, je ne suis pas d’accord non plus parce que la vie m’a appris que la poursuite d’un objectif, personnel ou professionnel se construit.

Pourquoi le golf échapperait-il aux lois universelles des autres activités humaines ?

Que ce ne soit pas facile, que cela demande imagination et détermination, j’adhère complètement à ces propositions.

Le niveau de performance en golf est un choix personnel .

L’intention est omniprésente dans notre jeu favori, mais ce n’est pas toujours ainsi qu’elle est présentée lors de l’apprentissage (j’aime bien ce mot « apprentis-sage », il parle du corps et de l’esprit du joueur en symbiose).

Au foot par exemple une règle dit : « l’intention vaut l’action ». Au golf, je crois à la même chose : si j’ai l’intention de jouer une partie et d’y être performant (jouer au niveau qui me fera plaisir), je m’y prépare à l’avance.

En clair, je vais chercher en moi les qualités qui me permettront de réussir ma partie. Mon projet est le chemin à parcourir

L’exemple des grands joueurs

Nous pouvons voir cela chez les meilleurs joueurs du monde. Chaque année nous voyons arriver de nouveaux joueurs sur les circuits. En ce moment c’est Victor Pérez qui crève l’écran en France.

Amusant de lire les commentaires des uns et des autres sur les réseaux sociaux, les médias. Ils ne comprennent pas bien d’où il vient. De mon point de vue, Victor n’a pas eu un cursus d’apprentissage à la française.

Son éducation en golf est typiquement américaine avec son coach Mike Magher, puis ses humanités à l’Université du Nouveau Mexique. Avec une culture initiale sportive et éducative bien française. Son père Michel est un professeur d’éducation physique: « un esprit sain dans un corps sain ».

Dans le sport de haut niveau nous oublions trop souvent (en France) que le joueur doit avoir une connaissance de soi de très haut niveau.

L’esprit américain (anglo-saxon en général) en sport et dans les affaires est tourné vers le résultat : une manière de combativité, la notion de vaincre mais surtout de se vaincre. Une visualisation optimiste du sujet pour son projet.

Pour réussir fixer l’objectif

En golf, cette tournure d’esprit est très présente. J’ai appris à jouer au golf avec des joueurs du Circuit Européen et ils m’ont inculqué ces principes.

Mon mentor Michaël Wolseley m’a appris à décider de mon objectif au départ de chacune de mes parties. Je ne l’ai pas toujours réussi rassurez-vous, mais cela m’a donné des résultats constants. Mon capitaine d’équipe pouvait compter sur moi.

Que ce soit à l’entraînement, en compétition, sur un terrain connu ou pas, nombre de paramètres du jeu sont liés à votre confiance en soi (mes capacités à faire) et l’estime de soi (être : quelle valeur ai-je à mes yeux ?). Juste l’appliquer à chaque partie.

Apprendre et corriger pour automatiser

Cette manière autorise le joueur à réduire les écarts de score entre deux parties. Une pratique à comprendre et appliquer.

Décider d’un score est un état d’esprit qui implique de décider de ce que l’on veut vraiment. Clairement le visualiser et bâtir un plan d’action, un processus adapté à la réussite du projet que vous avez imaginé.

Des joueurs en sont des témoins vivants, Jordan, Deschamps, Woods sans conteste, Rahm parmi les jeunes, mais nous trouvons cela dans les constructions chez les architectes ou les constructeurs automobiles. L’analogie en est forte, j’en témoigne pour avoir travaillé dans ces deux secteurs.

Quel joueur voulez-vous être?

Pour apprendre à jouer au golf la première question à poser par le moniteur ou le directeur de l’académie au nouveau joueur serait : « Quel joueur voulez-vous être en fin d’apprentissage ? ».

Question rituelle que se poserait ensuite régulièrement le nouvel adepte pour animer sa motivation à préparer son plan de progression pas à pas.

La performance en golf n’a pas de limite, sauf celles que l’on s’impose.

S’appliquer sans arrêt

Evidemment que c’est plus facile de dire cela pour un jeune joueur. Mais l’âge ne ferme pas les portes à l’apprentissage et au progrès. Les solutions de jeu sont différentes pour prendre du plaisir et progresser.

La méthode d’apprentissage du golf GE2M par le jeu, implique cette approche : intention-visualisation-action-contrôle-correction .

Dans « Le golf au cœur (jouer au golf autrement » le processus d’apprentissage- progrès est en place. Je l’ai repris dans le perfectionnement de la méthode GE2M.

Pour se diriger le cerveau aime avoir un objectif et un cadre d’action associé. La réalisation de l’objectif implique la mise en place d’un programme: une recette en cuisine, un processus de fabrication dans l’industrie… écrits ou virtuels.

En golf il en est de même :

Pour jouer à un chiffre l’objectif ne peut être immédiat, mais dans 2 ans ou 5 ans selon nos antécédents ou notre culture sportive, rien ne l’empêche…

Etapes de progression

Quelles sont alors les étapes : apprendre, entrer sur le parcours, jouer en compétition, avoir un premier classement, puis l’améliorer chaque année.

Arrivé à l’objectif partiel, bilan complet et décider de l’objectif à venir. Pas trop lointain, annuel et poser les indicateurs pour suivre chaque mois l’évolution vers ce nouvel objectif partiel

Toujours plus précis, impliqué, inspiré

Pas à pas, brique par brique notre jeu se construit avec le temps.

Le niveau de performance choisi par chacun est ainsi le fruit d’une intention associée à un processus.

Pourquoi alors le niveau des joueurs est-il si bas partout dans le monde ?

Par paresse ? Par manque de remise en question personnelle ? Par ignorance ?

Un peu de tout cela peut-être, mais surtout parce qu’il n’y a pas de méthode apprise pour jouer véritablement. Le jeu demande création. Nous jouons par réaction en pilote automatique.

Une méthode pose un cadre d’action qui offre des fondements clairs, aussi pertinents que possible. A chacun de se les approprier pour développer son savoir, savoir faire, savoir être et savoir faire faire. Un ensemble pédagogique cohérent avec le jeu.

Les principes méthodiques posés, facile de s’y référer, se l’approprier, l’adapter à ses capacités de s’y entraîner seul ou en groupe. Le processus d’apprentissage passe par le plaisir qui reste par la réussite au jeu. Quand on réalise ce que l’on tente, le cerveau nos secrétons des hormones de plaisir. Et il en redemande : la motivation vient de là. La motivation n’est pas une volonté, elle est un ressenti physiologique .

Quid du résultat?

Pour viser un objectif, en construire le processus. Progresser en restant en prise constante avec les actions successives en oubliant le résultat. Le résultat ne dépend pas de nous.

Un paradoxe du cerveau : chaque fois que l’on est focus sur un résultat, il nous échappe. Une loi de l’univers.

S’entraîner partout où vous pouvez….

Par contre focus sur les actes du processus à réaliser, pas à pas, avec minutie, une attention de chaque instant, des détails infimes (calme, lucidité, humilité, courage…) et nous aurons de grandes chances de réaliser le niveau de performance choisi.

Comment expérimenter ? Tester en situation de jeu comme je le propose dans la méthode GE2M. Une fois en confiance sur chacune, poser votre challenge ou défi personnel sur le parcours.

Et maintenant jouer!

Etablir la stratégie de jeu du moment, trou par trou en fonction de vos forces et de vos faiblesses et les difficultés affichées sur chaque trou. Le plan de jeu se prépare la veille. Le visualiser et dormir dessus favorise son intégration.

Ne rien négliger de l’alimentation selon nos habitudes personnelles et engager la partie. Comprendre ce qui se passe dans votre concentration. Vous devez contrôler vos émotions par la respiration. Quelques techniques autres peuvent aussi vous aider.

Noter ce qui se passe en vous sur la carte de score. Une erreur, une réussite, une émotion qui passe, colère, frustration, joie, enthousiasme sur un bon coup. A la fin reprenez vos notes et analysez.

Qu’est-ce qui vous plaît ? Conservez, visualisez vos réussites. Vous n’aimez pas ? Comment corriger : technique? mental? physique ? Reprenez la situation de jeu et travaillez là à nouveau en visualisation et au prochain entraînement.

Votre niveau de performance augmentera régulièrement.

La performance est liée à une intention et un processus de préparation et de réalisation.

Testez la proposition…et faites-vous votre opinion.

Bon golf à tous !

A quand une grande victoire?

Les yeux vers les sommets

Plusieurs victoires manquées dans cette fin d’année 2019 chez les joueurs français, mais plusieurs s’en rapprochent…

Vous devez vous dire, quel est ce mec qui parle de joueurs de golf de très haut niveau qui perdent en play-off alors qu’il est dans son fauteuil ?

Vous n’avez pas tort, mais je me pose la question un peu différemment.

Comment des pays latins qui nous ressemblent en golf ont-ils fait naître des joueurs dans le Top 30 mondial et qu’ils y campent encore dernièrement ? Laissons même de côté tous les anglo-saxons.

Haut niveau au niveau?

Antoine Rozner vient de faire une interview qui éclaire le sujet dans Swing, le podcast de l’Equipe et du Journal du Golf.

Mon propos n’est pas de juger la performance des joueurs qui est remarquable, mais de comprendre la différence entre perdre un play-off ou le gagner.

La victoire en tournoi est un processus

La compétition de golf met en lumière les comportements du joueur dans ses moindres détails, d’infimes détails qui font la différence entre être second ou premier.

La place de premier se prépare, c’est un processus. Le même en sport que celui qui est pratiqué pour réaliser un objectif d’entreprise. Entreprendre aujourd’hui encore plus qu’hier, engage à vouloir être le meilleur.

Donner le meilleur de soi même. S’entourer pour avoir le meilleur TEAM: « Together Everybody Achieves More ». On est plus fort à plusieurs que tout seul! (en traduction personnelle).

On regarde sans toujours comprendre les différence s

La liste de nos magnifiques perdants est longue. Elle commence avec Jean Van de Velde, Thomas Levet, Gregory Havret, plus près de nous, Benjamin Hébert, Mike Lorenzo Vera, Antoine Rozner. Chez les dames Gladys Nocera ou Céline Boutier ont manqué des victoires aussi dans leurs tournois.

J’ai eu l’occasion de d’écrire que chez les Espagnols, il y a une filiation depuis Severiano Ballesteros. Cette filiation est née parce qu’il s’est impliqué dans la vie du golf espagnol et cela continue. Ils ont « les clés de la gagne » pour mettre en place tous les détails de la victoire.

La force de l’expérience des anciens

En France, cela commence à peine. Thomas Levet, Greg Havret, Raphaël Jacquelin chacun à leur façon font beaucoup pour transmettre leur expérience. Chez les joueurs professionnels de leur entourage mais aussi chez les plus jeunes, voire les très jeunes joueurs. C’est déjà une grande avancée.

Le joueur de golf est un chef d’entreprise

Chacun des joueurs professionnels est maintenant un chef d’entreprise. Sur tous les circuits, ils disposent d’une cellule personnelle pour se préparer techniquement, physiquement et mentalement (pas toujours émotionnellement et spirituellement en France).

Où sera le sommet du jeu demain?

Le sport de haut niveau atteint de tels sommets que pour exister cette cellule doit fonctionner comme un système bien huilé. C’est au joueur de la réguler en fonction de sa vision de son avenir personnel. De la précision de ses objectifs, de la minutie avec laquelle il se projette et se programme.

Comme il pilote son jeu, il prend les décisions sur son programme et toute sa préparation. Elle doit être à la fois parfaitement détaillée et souple pour pouvoir s’adapter en cours d’année. Cela demande de l’expérience et une rigueur de chaque instant en golf. Pas de place au relâchement en tournoi et encore moins dans ses choix d’entraînement.

Le plan B ?

Intéressant d’écouter Antoine Rozner parler de la pression du 72ème trou du Mauritius Open.

Penser plus et autrement

Son challenge: réaliser birdie pour gagner ou par pour aller en play-off. Mille manières de faire birdie pour un professionnel.

La majorité des joueurs d’aujourd’hui mise sur le fait de prendre un par 5 en deux pour cela. Je trouve que ce n’est pas la meilleure solution sous pression pour plusieurs d’entre eux.

Il me semble que ce serait plus facile à l’entraînement de préparer un birdie en 2 coups plus approche au drapeau. Sur un 72ème trou, la position du drapeau n’est jamais un cadeau pour les joueurs. Une sorte de plan B pour gagner en confiance, avoir plusieurs solutions à disposition.

Cette proposition suppose que le joueur axe son entraînement sur un wedging de précision plus que sur un swing de drive placé avec sûreté. Nous savons tous que poser un swing à 280 m est particulièrement délicat. Dans le sac, ce club donne des résultats aléatoires. Un bois de parcours ou un wedge plus aisé.

Le jeu plus que le practice

Antoine Rozner dans ce play-off a été à la hauteur de l’enjeu puisqu’il réalise 3 birdies. Il est conscient de la valeur de son jeu. Il a pris des risques. Mais son discours montre tout de même qu’il a une croyance limitante à faire sauter.

Jouer son 72ème trou le fait encore raisonner : rater le par c’est tomber du podium et prendre un risque maximum au play-off est plus facile parce que le coup imparfait nous place en second…

Préparer ses objectifs et les processus attachés

Cela me fait dire que le joueur de formation française de golf part pour ne pas perdre plutôt que de vouloir gagner. (Cf ce que propose V. Pérez de formation américaine…)

Ce type de raisonnement ne peut pas l’amener au niveau supérieur. Cela montre qu’il y a chez lui encore un doute. Que son intention affichée en façade n’est pas acceptée par son inconscient.

Penser mais sans peur

Personnellement je considère qu’un travail sur ses peurs pendant son entrainement d’hiver lui serait d’une grande aide pour son avenir.

Dans sa préparation, il n’a pas programmé son subconscient pour gagner. Les lois de l’univers : l’intention, l’alignement font partie des détails indispensables à la réussite du plus petit projet imaginé. La confiance en soi n’est au meilleur niveau.

Une fois l’objectif visualisé, ambitieux, une projection claire, avec la conviction qu’on le mérite, que l’on est prêt, la concentration sur le processus à accomplir pour le réaliser et la cohérence avec le projet: travailler chaque jour à tous les détails qui nous font avancer vers le but.

En sport ,cette réflexion est de mon point de vue essentielle pour atteindre le niveau mondial. On entend bien que le niveau européen dans le discours d’Antoine est une étape.

Mais lorsque la victoire se présente la saisir tout de suite est la meilleure des façons de la prendre une prochaine fois ou de mettre en œuvre encore plus d’imagination et de motivation pour aller en chercher une autre au lieu d’en attendre l’occasion favorable.  

Les valeurs du golf
Ce que le golf nous apporte

Alors comment se préparer à cela ? D’abord en prendre conscience avec son entourage. Un coach mental digne de sa profession a cela dans ses outils aujourd’hui, Aimé Jacquet, Claude Onesta, Zinedine Zidane ou Didier Deschamps… ont montré la voie.

Un outil: hypnose profonde

Les techniques de coaching de développement personnel ne suffisent pas, trop longues à obtenir des résultats sauf si l’athlète a commencé très tôt à travailler sur lui-même (Teddy Riner en est un exemple).

Entrer et sortir du flow, de la zone en golf est délicat. L’apprentissage le plus efficace est à mon sens dans l’hypnose profonde. La seule technique qui permet de reprogrammer l’inconscient du joueur de manière rapide.

Jouer au naturel

Nos croyances limitantes viennent du plus profond des âges. Nous n’en sommes plus conscients, mais la machine automatique qui actionne nos gestes est programmée par toutes nos croyances et nos peurs en plus de nos besoins.

Alors la meilleure manière de gagner c’est de se projeter dans la victoire. La visualiser, ressentir l’effet que cela nous fait par tous les sens qui nous sont donnés.

Il ne reste plus qu’à jouer…pour réaliser enfin le rêve que l’on a fait.

Michel Prieu